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Le Ministre de l’Intérim brade l’avenir des travailleurs

COLLEC
TIVES

Alors que la Wallonie est secouée par une série noire de licenciements massifs, le ministre wallon de l’Emploi choisit de s’en prendre aux cellules de reconversion. Un dispositif qui a pourtant démontré toute son efficacité pour remettre des milliers de personnes sur les rails de l’emploi durable. Ce choix est irresponsable.

Alors que la Wallonie est secouée par une série noire de licenciements massifs, le ministre wallon de l’Emploi choisit de s’en prendre aux cellules de reconversion. Un dispositif qui a pourtant démontré toute son efficacité pour remettre des milliers de personnes sur les rails de l’emploi durable. Ce choix est irresponsable.

Alors que la Wallonie est secouée par une série noire de restructurations et de licenciements massifs, le Ministre wallon de l’Emploi choisit ce moment pour s’en prendre aux cellules de reconversion. Un dispositif qui, pourtant, a démontré toute son efficacité pour remettre des milliers de travailleurs sur les rails de l’emploi durable. Ce choix est irresponsable.

Des chiffres utilisés comme prétexte

Le ministre prétend que le système ne fonctionne pas. Il s’appuie sur un chiffre : 56,5 % de réinsertion à l’emploi en 2024. Ce qu’il ne dit pas, c’est que ce taux est totalement biaisé par un cas particulier : l’entreprise TNT, où des conditions de travail infernales ont provoqué un taux exceptionnel de malades de longue durée. Une manipulation grossière, qui cache mal la volonté de démanteler un outil qui gêne.

Si l’on corrige ce biais, le vrai taux de réinsertion en 2024 est de 65,87 %. En 2023, il atteignait 75 %, voire 87,2 % si l’on inclut les formations. Sur 10 ans, la moyenne est de 67,3 %. Et ces chiffres concernent des travailleuses et travailleurs majoritairement de plus de 45 ans, souvent sans diplôme secondaire, parfois après 20 ou 30 ans dans la même entreprise. Qui peut appeler cela un échec ?

Derrière l’écran de fumée : un cadeau aux boîtes d’intérim

Au lieu de renforcer un dispositif public performant, le ministre semble vouloir confier l’insertion des travailleurs licenciés aux entreprises d’intérim. Celles-là mêmes qui multiplient les contrats précaires, qui abandonnent les plus âgés, les moins 'bankables', et dont les résultats en matière d’insertion durable sont lamentables.

Des syndicats qui dérangent… parce qu’ils réussissent

Les cellules de reconversion, c’est aussi une force humaine, de proximité, de solidarité. Grâce à la présence d’accompagnateurs syndicaux, les travailleuses et travailleurs retrouvent confiance, se reconstruisent et repartent. Ce soutien humain est irremplaçable.

Ce que le ministre attaque, ce n’est pas un dispositif inefficace. Ce qu’il attaque, ce sont les syndicats. Parce qu’ils dérangent. Parce qu’ils réussissent là où d’autres échouent. Parce qu’ils refusent que l’emploi soit une marchandise.

Nous ne sommes pas opposés aux évolutions, mais pas au prix du sabotage

Oui, la Déclaration de politique régionale prévoit une certaine mixité dans les opérateurs. Oui, nous sommes prêts à en discuter, si cela permet d’élargir et d’améliorer encore l’accompagnement. Mais nous n’accepterons jamais que cela serve de prétexte pour liquider un modèle qui fonctionne.

Nous voulons être entendus

Nous demandons à être reçus devant le Parlement wallon pour exposer les vrais chiffres, objectiver les résultats des cellules, et démontrer qu’il est encore temps de faire le bon choix : celui de l’intérêt général.

Parce qu’on ne reconstruit pas une Région sur des contrats précaires et des arrière-pensées idéologiques.

Nous nous battrons, aux côtés des travailleuses et travailleurs, pour que l’emploi durable reste une priorité. Et pour que la Wallonie ne devienne pas un terrain de jeu pour les marchands de précarité.